ASCO 2017 : à retenir

Plusieurs études ont fait l’objet de présentations très attendues à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui vient de se tenir à Chicago.

Cancer de la prostate : une nouvelle thérapie prometteuse

Première cause de mortalité par cancer chez les hommes aux Etats-Unis (26 730 décès) et en France (entre 8 000 et 9 000 décès), une avancée majeure dans le traitement de ce type de cancer vient d’être dévoilée par une équipe française de l’Institut Gustave Roussy. Avec deux hormonothérapies plutôt qu’une seule, ce nouveau traitement fait chuter de près de 40 % la mortalité avec des effets secondaires considérés comme limités.

La grossesse n’est pas risquée pour les femmes ayant eu un cancer du sein

Une étude belge a en effet montré que la grossesse ne présente pas de risque accru de rechute pour les femmes ayant eu un cancer du sein. En cas de rechute chez les femmes dont la tumeur du sein n’était pas hormono-dépendante, le risque de décès diminue même de 42 %.

La méditation : une discipline à explorer

La méditation, la relaxation et l’aide psychologique deviennent des armes à part entière dans la prise en charge des personnes atteintes de cancer et des malades en rémission, montrent plusieurs études cliniques présentées.

Une application pour augmenter l’espérance de vie des malades

Une étude clinique a pu montrer qu’une application web par laquelle des malades atteints d’un cancer avancé pouvaient en temps réel signaler leurs symptômes avait produit des effets bénéfiques substantiels, dont une espérance de vie allongée de 20%. L’information en temps réelle de l’équipe soignante lui a permis d’agir sans attendre pour soulager les malades. Ce système d’alerte a aussi  permis de réduire les visites aux urgences pour ces patients qui ont aussi mieux toléré la chimiothérapie sur la durée, restant ainsi plus actifs.

Cancer de l’ovaire : un traitement prometteur

Un médicament innovant a été présenté contre le cancer de l’ovaire dû à la mutation du du gène BRCA1 ou BRCA2 (qui avait fait l’objet d’un thésaurus fin mai par l’INCa). Celui-ci permet de doubler le délai moyen de rechute après une chimiothérapie.


Source : franceinfo

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