Pour la deuxième année, l’AFSOS et la SFETD tiennent ensemble une journée thématique « Douleur et cancer ». la session de l’an passé s’est tenue à Lyon à l’initiative du « groupe cancer » redynamisé de la SFETD. son succès a conduit à proposer cette deuxième édition, « dans le sud ouest » cette fois…

un peu d’histoire pour rappeler la logique de cette action et l’intérêt de ces journées : la SFETD est la « société mère historique », depuis 1975, et après différentes métamorphoses sociétales, pour tous les professionnels qui s’intéressent à la douleur du cancer. a côté de cela, très peu de personnes malades du cancer douloureuses sont suivies par des structures douleurs chroniques rebelles comme l’a révélé l’enquête de l’institut national du cancer en 2010 (sur près de 600 malades 2% étaient suivis en structures de la douleur et 90% par les cancérologues, 60% par les médecins généralistes).

les progrès majeurs en cancérologie, inédits et continus, conduisent à augmenter considérablement les taux de guérison et l’amélioration de l’espérance de vie des malades incurables avec pour corollaire inéluctable le développement des soins oncologiques de support – sos. les équipes « douleur » en sont un des piliers avec celles impliquées en psycho-oncologie, en soutien social, en nutrition, en soins palliatifs, en activité physique adaptée, en onco-esthétique, etc. l’AFSOS est née il y a 11 ans à l’initiative de médecins de spécialités différentes dont certains médecins de la douleur, fondateurs également de la sFeTD. l’aF- sos a engagé des actions de production de référentiels en sos (environ 70 à ce jour) et poursuivi l’actualisation des recommandations (ex standards, options, recommandations – sor) sur la douleur, en lien avec la SFETD et la SFAP. elle a mis en place une organisation de recherche ouverte avec le département recherche et développement d’Unicancer. elle est une « société plateforme » entre « les mondes des sos » et ceux de la cancérologie. elle n’a ni l’exhaustivité du savoir ni la volonté d’avancer seule.

ainsi, on comprend l’importance de ces journées, pour que nos deux sociétés portent ensemble cette action, s’enrichissent mutuellement, et pour longtemps, si ce n’est pour toujours, dans l’intérêt des malades, des professionnels et des institutions.