« L’Association des coordinateurs de réseaux de cancérologie change de nom et évolue » – Hospimédia

Source : Perrine Debacker, Hospimédia

Pour correspondre à la nouvelle labellisation, l’Acoresca devient « l’Adiresca », Association des dispositifs spécifiques régionaux du cancer. En s’élargissant aux équipes, elle vise à créer encore plus d’échanges, notamment avec les sociétés savantes.

L’ Association des coordinateurs de réseaux de cancérologie (Acoresca) doit évoluer pour s’adapter à la nouvelle dénomination  des réseaux régionaux de cancérologie. Ceux-ci ont en effet été nouvellement labellisés dispositifs spécifiques régionaux du cancer (DSRC) par l’Institut national du cancer début 2022 (Inca, lire notre article). Le 4 octobre, l’association a donc voté une évolution de ses statuts lors de son assemblée générale pour devenir l’Adiresca, l’Association des dispositifs spécifiques régionaux du cancer. Un changement qui n’implique pas qu’une question de dénomination. « Nous étions avant une association de personnes en rassemblant les coordinateurs des seize réseaux, nous serons désormais une association des réseaux pour avoir une plus grande lisibilité au niveau des tutelles” , précise à Hospimedia Fabienne Empereur, médecin coordinatrice du DSRC Onco Pays de la Loire (Onco PL) et présidente de l’Adiresca.

L’ensemble des équipes des DSRC pourront en effet intégrer l’Adiresca, qui souhaite conserver sa réactivité mise à profit par exemple lors de la crise du Covid. « Nous avons pu diffuser des guides et faire des réunions très fréquentes entre nous et avec l’Inca. Nous avons écrit des procédés organisationnels par exemple pour maintenir les réunions de concertation pluridisciplinaires en distantiel », détaille la médecin de santé publique. Elle souhaite que l’Adiresca reste « mobile » pour être sollicitée par les ARS, le ministère de la Santé et de la Prévention, l’Inca mais aussi par les sociétés savantes. Les médecins coordonnateurs de l’Acoresca sont souvent des médecins de santé publique et non des PU-PH de cancérologie. « Puisque l’Adiresca permet d’embarquer ces professionnels élus dans nos instances, alors on aura peut-être une audience plus forte auprès des sociétés savantes », se projette Fabienne Empereur. L’association a déjà commencé en signant en septembre un partenariat avec la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) pour améliorer l’accès des patients à la radiothérapie en diffusant de l’information.

Un appui pour les soignants, directeurs et ARS

Embarquer les salariés dans la nouvelle association permettra également plus d’échanges concrets en constituant des groupes de travail, par exemple sur les systèmes d’information ou les soins de support. « Notre plus-value c’est d’être des coordonnateurs pour organiser des projets sur la transversalité en cancérologie, rappelle Fabienne Empereur. Nous sommes des faciliteurs qui mettent à disposition des outils et les développent avec les acteurs de terrain pour qu’ils arrivent à bien mettre en place les axes qualité du plan cancer. » Les DSRC veulent être vus comme des boîtes à outils pour aider les soignants et directeurs d’établissements, sur des sujets aussi variés que la consultation d’annonce ou la réforme des autorisations en cancérologie. Le changement de dénomination des réseaux impose à l’Adiresca de faire un travail de communication pour faire connaître les DSRC et faire adhérer d’autres établissements comme les structures de médecine physique et réadaptation (MPR). Une assemblée générale élective aura lieu en janvier ou février. Elle devrait compter les seize DSRC représentés par un élu et un salarié de chaque réseau, qui éliront un conseil d’administration et un bureau qui compteront des salariés, notamment les coordonnateurs des réseaux, et des élus.

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