novembre 2020
L’OMS définit les PNCAVT comme « un vaste ensemble de pratiques de santé qui ne font pas partie de la tradition du pays même (sinon il s’agirait de médecines traditionnelles) ou ne sont pas intégrées à son système de santé prédominant ».
Les pratiques complémentaires, ou non conventionnelles à visée thérapeutique, ne sont pas validées scientifiquement selon des critères définis. Dans le cadre de la prise en charge en cancérologie, ces pratiques se veulent complémentaires aux traitements et suivi médicaux, et ne constituent pas la prise en charge principale.
Certaines pratiques non conventionnelles peuvent avoir des interactions avec les traitements. Il est donc conseillé de toujours demander l’avis à un médecin.
La cancérologie intégrative
La cancérologie intégrative est une approche du patient dans sa globalité associant les PNCAVT et la cancérologie traditionnelle.
La cancérologie traditionnelle intègre les soins spécifiques à la maladie du cancer (comme la chirurgie oncologique, la chimiothérapie ou la radiothérapie) et les soins oncologiques de support pour la prise en charge des symptômes liés à la maladie ou à ses traitements, dès le diagnostic et tout au long du parcours de soins, jusque dans l’après-cancer.
Les dérives sectaires dans le domaine de la santé sont de plus en plus nombreuses.
De nombreuses thérapeutiques qui ne constituent pas, en elles-mêmes une dérive thérapeutique ou sectaire, peuvent dissimuler des intentions malveillantes, et s’accompagnent de diverses violences : physiques, sexuelles, psychologiques, négligences, escroqueries…
Ces nouvelles thérapeutiques, non encadrées, inquiètent car elles touchent des personnes fragilisées, notamment par leur maladie.
Il est donc primordial que les professionnels soient informés et vigilants à ces dérives, et que les patients soient accompagnés par l’équipe soignante tout au long de leurs prises en charge.