Dépistage organisé du cancer du sein : un nouveau livret pour s’informer et décider

Alors que les gynécologues s’inquiètent de la baisse du dépistage du cancer du sein, l’INCa publie un nouveau livret afin de répondre aux principales questions sur ces cancers et leurs examens de dépistage.

Afin d’apporter la meilleure information aux femmes, le livret revient sur plusieurs points :

L’essentiel sur les cancers du sein et les facteurs de risque

  • L’âge : près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans.
  • Le mode de vie : consommation d’alcool et de tabac, surpoids et manque d’activité physique.
  • Les antécédents médicaux personnels ou familiaux : les femmes qui ont déjà contracté un cancer du sein, des ovaires ou de l’endomètre ou qui ont développé certaines affections du sein ont plus de risque de développer ce cancer. De la même manière si un parent a développé un cancer.

Le dépistage du cancer du sein

  • Un dépistage recommandé tous les 2 ans : l’intervalle de deux ans est mis en avant par les différentes études scientifiques comme étant le meilleur compromis entre deux dépistages.
  • Garanties de fiabilité du dépistage organisé : le dépistage organisé s’inscrit dans un dispositif national mis en place par les autorités de santé. Son objectif est double, réduire la mortalité liée au cancer du sein et garantir une information et une qualité des soins aux personnes concernées. Les clichés pris lors de la mammographie bénéficient systématiquement d’une seconde lecture faite par un autre radiologue.
    Les risques à ne pas réaliser de dépistage : à partir de 50 ans, le risque de développer un cancer du sein augmente fortement. Le dépistage permet de détecter d’éventuelles lésions avant même l’apparition de symptômes. Plus un cancer du sein est détecté tôt et plus les chances de guérison sont importantes.
  • Les risques de surdiagnostics : le diagnostic de certains cancers au moment du dépistage ne permet pas toujours de différencier ceux qui vont évoluer des autres qui n’auront pas de conséquences pour la femme. On parle alors de surdiagnostic pour ces cancers qui n’auraient pas été découverts sans la mammographie.
  • Cancer radio-induit : une exposition répétée aux rayons X pendant la mammographie peut dans certains cas entraîner le développement d’un cancer. C’est l’une des raisons pour lesquelles le dépistage se fait tous les deux ans. La composition du sein changeant avec l’âge, les doses de rayons X nécessaires pour l’examen sont moins importantes.

Pour télécharger le livret :


(pdf – 165 Ko)


Source : INCa

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