Troisième programme national de dépistage organisé, le dépistage du cancer du col de l’utérus s’adresse aux 17 millions de femmes asymptomatiques âgées de 25 à 65 ans. Ce cancer est l’un des seuls dont le pronostic se dégrade avec un taux de survie à 5 ans en diminution. L’objectif du programme national est d’augmenter le taux de couverture de 20 points pour atteindre les 80 % et de réduire de 30 % l’incidence et la mortalité par cancer du col de l’utérus à 10 ans.
Afin de rappeler l’importance d’un dépistage précoce, l’INCa vient de publier 2 communiqués de presse, le premier à destination du grand public et le second des professionnels de santé, avant une campagne de sensibilisation qui durera jusque fin mars dans les supports de presse professionnels.
Rappelons que sur la période 2015-2017, le taux de participation à ce dépistage était seulement de 60% et que les femmes de plus de 50 ans sont seulement 50% à se faire dépister. Dans le cadre de la généralisation du programme de prévention contre le cancer du col de l’utérus, les femmes n’ayant pas réalisé de test de dépistage au cours des 3 dernières années recevront par courrier une information et une invitation à consulter un professionnel de santé (gynécologue, généraliste ou sage-femme) pour réaliser l’examen avec une prise en charge à 100% de l’examen, sans avance de frais.
Source : INCa