Alors qu’une étude de l’Institut Think pour la Fondation Arc pour la recherche sur le cancer révélait que seul un patient sur trois est informé des conséquences de la maladie sur sa sexualité, ONCORIF est heureux de mettre à disposition des patients et des professionnels de santé une nouvelle page entièrement dédiée à l’oncosexualité.
Le cancer et ses traitements peuvent en effet avoir des conséquences physiques et psychologiques, souvent temporaires, parfois définitives, qui affectent la vie intime et la sexualité. La sexualité ne se limite pas aux rapports sexuels : elle englobe l’affection, l’intimité, la tendresse, la parole…
En interrogeant en ligne plus de 500 personnes âgées de 40 ans et plus, malades ou ayant été malades, l’étude, baptisée “L’information sur les questions de sexualité avec le cancer”, a mis en avant ce manque d’information et une grande disparité selon le genre (seulement 24% des femmes ont été informées contre 47% des hommes), l’âge des malades ou le type de cancer (68% des patients atteints d’un cancer du bassin, de la vessie, du rectum ou de la prostate se disent informés, contre seulement entre 19% et 28% pour les autres types de cancer (28% pour le cancer du sein).
Selon la Fondation Arc, une “sensibilisation générale de la population”, via les réseaux sociaux et les médias, la présence de brochures d’information dans les lieux de soins, et surtout via les professionnels de santé, est indispensable.
Sur sa page entièrement dédiée à l’oncosexualité, ONCORIF met donc à disposition des patients et des professionnels de santé des référentiels et des recommandations, des plaquettes d’information, des liens utiles, des ouvrages de références et un lien pour revoir la dernière sensibilisation sur le sujet qui s’est déroulée en ligne fin mars 2021.