La détection d’un cancer à une phase précoce de son développement augmente considérablement les chances de réussite du traitement. Un nouveau type de test sanguin repérant les mutations génétiques liées à l’apparition de tumeurs vient d’être présenté dans la revue Science translational Medicine.
Les premiers résultats de l’étude réalisée auprès de 200 patients sont particulièrement encourageants puisqu’ils ont permis de diagnostiquer dans 62% des cas des cancers aux stades 1 et 2 :
- Pour le cancer de l’ovaire, ce sont 67% de cas détectés au stade 1 et 75% au stade 2 de la maladie ;
- Pour le cancer du poumon, 45% ont été diagnostiqués au stade 1 et 72% au stade 2 ;
- Pour le cancer colorectal, les chiffres sont de 50% pour le stade 1 et 89% pour le stade 2.
Autre avancée, l’expérience a également été menée sur un groupe témoin en bonne santé et aucun “faux positif” n’a été relevé.
Ces résultats prometteurs doivent maintenant être validés sur un plus grand nombre de personnes. Selon les chercheurs ayant développé cette nouvelle technique de dépistage, leur test pourrait à terme profiter dans un premier temps aux populations à haut risque de cancer comme les fumeurs dont le test de dépistage standard entraîne souvent des faux positifs ou les femmes avec des mutations héréditaires BRCA1 ou BRCA2 les prédisposant à des cancers du sein ou de l’ovaire.
Source : Science Translational Medicine