Vaccin contre les HPV : le rôle essentiel des médecins dans l’information des parents

Inscrite au calendrier vaccinal depuis 2020, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est désormais recommandée aux garçons dès 11 ans. Chaque année en France, les HPV sont responsables de 6 300 nouveaux cas de cancers dont plus de 25 % surviennent chez les hommes.

C’est l’occasion pour l’INCa de rappeler le rôle essentiel des médecins dans l’information des parents. Pour les aider, l’Institut a développé une rubrique autour de 10 arguments clés :

  1. Les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes et peuvent évoluer vers un cancer.
  2. Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancers sont causés par les papillomavirus.
  3. Élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons pour augmenter la protection contre les cancers.
  4. La vaccination contre les infections liées aux HPV est un moyen complémentaire au dépistage par prélèvement cervico-utérin (frottis) pour éradiquer le cancer du col de l’utérus.
  5. La vaccination contre les infections liées aux HPV est aussi un moyen de lutte contre certains cancers pour lesquels il n’existe pas de dépistage.
  6. Les vaccins ont un profil de tolérance satisfaisant.
  7. L’efficacité des vaccins sur les lésions précancéreuses est démontrée, y compris dans la durée.
  8. La couverture vaccinale en France est insuffisante et préoccupante d’un point de vue de santé publique. Si la vaccination des filles reste prioritaire, la vaccination des garçons est un nouveau levier.
  9. Dans les pays où la couverture vaccinale est élevée (égale ou supérieure à 60 %), les bénéfices sont là !
  10. Les vaccins contre les cancers sont extrêmement rares.

Source : Communiqué de presse de l’INCa

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