Inscrite au calendrier vaccinal depuis 2020, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est désormais recommandée aux garçons dès 11 ans. Chaque année en France, les HPV sont responsables de 6 300 nouveaux cas de cancers dont plus de 25 % surviennent chez les hommes.
C’est l’occasion pour l’INCa de rappeler le rôle essentiel des médecins dans l’information des parents. Pour les aider, l’Institut a développé une rubrique autour de 10 arguments clés :
- Les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes et peuvent évoluer vers un cancer.
- Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancers sont causés par les papillomavirus.
- Élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons pour augmenter la protection contre les cancers.
- La vaccination contre les infections liées aux HPV est un moyen complémentaire au dépistage par prélèvement cervico-utérin (frottis) pour éradiquer le cancer du col de l’utérus.
- La vaccination contre les infections liées aux HPV est aussi un moyen de lutte contre certains cancers pour lesquels il n’existe pas de dépistage.
- Les vaccins ont un profil de tolérance satisfaisant.
- L’efficacité des vaccins sur les lésions précancéreuses est démontrée, y compris dans la durée.
- La couverture vaccinale en France est insuffisante et préoccupante d’un point de vue de santé publique. Si la vaccination des filles reste prioritaire, la vaccination des garçons est un nouveau levier.
- Dans les pays où la couverture vaccinale est élevée (égale ou supérieure à 60 %), les bénéfices sont là !
- Les vaccins contre les cancers sont extrêmement rares.
Source : Communiqué de presse de l’INCa