Après les résultats publiés en novembre 2020 concernant 12 localisations cancéreuses, Santé publique France, le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices civils de Lyon, le réseau des registres de cancers Francim et l’Institut national du cancer mettent en ligne les données relatives à 14 autres cancers. Il s’agit des premières estimations de survie pour les adénocarcinomes et les cancers épidermoïdes de l’œsophage, les cancers de l’anus, les cancers papillaires de la thyroïde et les glioblastomes (sous-type de tumeur du système nerveux central).
Ces nouvelles données actualisent les estimations publiées en 2016. Les documents synthétiques pour chaque localisation sont publiés au fur et à mesure de l’année 2021. Au total, l’ensemble des publications regroupera 73 types et sous-types de cancer.
14 CANCERS ÉTUDIÉS
Ces nouvelles données concernent :
- Des cancers de mauvais pronostic : adénocarcinomes et cancers épidermoïdes de l’œsophage, estomac, glioblastomes,
- Des cancers de pronostic intermédiaire, bon et très bon pronostic : cavité buccale, oropharynx, côlon, rectum, anus, corps de l’utérus, vagin, vulve, thyroïde et cancers papillaires de la thyroïde.
Pour chacun de ces cancers, les résultats décrivent :
- la survie à 1 an et 5 ans des personnes diagnostiquées entre 2010 et 2015, suivies jusqu’en 2018,
- les tendances de la survie à 1, 5 et 10 ans des personnes diagnostiquées entre 1989 et 2015, suivies jusqu’en 2018,
- la survie à 20 ans pour les personnes âgées de moins de 75 ans au moment du diagnostic réalisé entre 1989 et 2000, et suivies jusqu’en 2018.
PEU D’AMÉLIORATIONS DE LA SURVIE NETTE À 5 ANS POUR LES 4 CANCERS DE MAUVAIS PRONOSTIC ÉTUDIÉS
Ces résultats montrent des situations qui restent préoccupantes pour les 4 cancers de mauvais pronostic étudiés, sans amélioration majeure de la survie nette à 5 ans (glioblastomes notamment), à l’exception de celle des adénocarcinomes de l’œsophage qui s’est récemment améliorée.
Les améliorations de la survie nette à 5 ans observées pour les 10 autres cancers sont toutefois à nuancer car ces gains ne concernent pas tous les âges et les écarts de survie en défaveur des hommes persistent, pour les cancers concernant les hommes et les femmes.
Source : HAS
Source : INCa